Jean-Michel Bertrand : cinéaste en Quête du Loup Sauvage !
PORTRAIT D’AMBASSADEUR : JEAN-MICHEL BERTRAND. “Les émotions les plus fortes sont celles que j’ai près de chez moi, dans mes montagnes”. Avant de revenir chez lui, à Saint-Bonnet, dans les Hautes-Alpes, Jean-Michel Bertrand, cinéaste, a commencé par faire des films dans le monde entier. Si cette période de voyages (Mongolie, Irlande, etc.) est une ouverture au monde, le retour aux montagnes lui permet de retrouver ses émotions d’enfant. C’est un retour à la nature, un retour sur soi. Ce qui l’intéresse, désormais, c’est la position de l’homme dans la relation qu’il établit avec la nature sauvage. Avec son film « Vertige d’une rencontre », Jean-Michel réalise son rêve d’enfant. Il se place en observateur de l’aigle et choisit la quête pour raconter ce monde animal. Ce jeu de piste avec la nature lui permet d’en révéler la part de mystère et les émotions qu’elle procure. Dans son nouveau film, il part en quête du loup sauvage. La posture est différente : le loup mène la danse, c’est lui qui décide. Peu à peu, pas à pas, une relation fantôme s’établit avec la meute. Une nouvelle quête dont l’aboutissement sera la rencontre et le plaisir de partager cette expérience unique avec le public. « La forêt habitée par le loup prend une âme, une dimension : c’est la nature Primordiale ». Lichen, mousse, sapins… : les vieilles forêts tempérées ont toujours fasciné Jean-Michel. Cette nature à l’état sauvage s’autorégule. La chaîne alimentaire est complète : cerfs, sangliers, mouflons, chamois… L’équilibre Primordial règne. Dans La Quête du Loup Sauvage, Jean-Michel se livre ainsi à une démarche philosophique : « L’affût n’est pas gratifiant tout de suite. Il y a des moments de doutes. La relation à la nature sauvage permet de se retrouver face à soi-même, de revenir aux fondamentaux. Pour l’homme…